Dans Stand the F*ck Out, Louis Grenier part d’un constat simple : la grande majorité des conseils marketing sont vagues, discutables et ennuyeux à mourir. Les marques sont trop prévisibles, tout le monde joue le même jeu : langage aseptisé, positionnement mou, désincarné, peur de déplaire… Résultat : une masse de messages dans laquelle plus personne ne se distingue assez pour tirer vraiment son épingle du jeu.
Le livre de Louis Grenier est une véritable réponse à cette situation. Une méthode radicale (et actionnable) pour oser la différence. Louis n’y va pas avec des gants : il invite les marques à faire des choix clairs, à affirmer leur personnalité, à provoquer un minimum de réaction, quitte à polariser. Il en profite aussi pour démonter certains mythes et autres idées reçues du marketing B2B selon lesquels “être sérieux est la clé pour être crédible” ou encore “la répétition n’est pas efficace”.
En somme, si l’on devait résumer ce livre en une seule phrase, on pourrait dire que c’est un plaidoyer pour que le marketing redevienne audacieux, pour un marketing qui n’a pas froid aux yeux et qui va marquer les esprits.
Qui est Louis Grenier ?
Louis Grenier, c’est a recovering Frenchman who helps marketers to stand the f*ck out selon ses propres mots.. Selon les nôtres ? Louis Grenier, c’est l’enfant terrible du marketing B2B, qui n’a pas peur de casser les codes. Après avoir fait ses armes chez Hotjar, il a fondé Everyone Hates Marketers, un podcast culte pour tous ceux qui veulent faire du marketing efficace mais éthique.
Sa plus grande force ? Son expérience du terrain. Ce n’est ni un consultant, ni un théoricien mais un marketeur, qui a testé, raté, itéré, ajusté et appris. Comme nous. C’est une voix singulière, engagée et qui refuse la langue de bois dans le paysage du marketing B2B. Louis ose faire les choses différemment et c’est exactement ce dont nous avons besoin.
Pourquoi on a aimé
Ce qu’on a vraiment aimé dans Stand the F*ck Out, c’est qu’il met un bon coup de pied dans la fourmilière du marketing B2B. Et honnêtement, ça fait du bien. Louis Grenier dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : le marketing étouffe sous le poids du conformisme. Même les marques qui se prétendent “innovantes” finissent par recycler les mêmes idées, les mêmes mots génériques et les mêmes indicateurs vides de sens.
Ce n’est pas un livre pour ceux qui veulent “faire un peu mieux”. C’est un livre qui s’adresse à celles et ceux qui veulent tout réinventer.
C’est un manifeste pour les marketeurs qui en ont assez de faire semblant. Le ton est cash, l’approche est structurée, mais surtout : aucune promesse creuse. Pas de raccourcis, pas de recettes miracles, pas de jargon déguisé en méthode. Juste une vérité simple mais exigeante : pour marquer les esprits, il faut commencer par être vrai.
Vrai dans sa compréhension des clients. Vrai dans son positionnement. Vrai dans sa manière d’exister sur un marché. Quitte à déplaire. Parce qu’une marque qui cherche à plaire à tout le monde, c’est une marque qui ne plait à personne.
Ce qui nous a marqué, c’est cette exigence de cohérence. Stand the F*ck Out ne pousse pas à être différent juste pour faire “original”. L’objectif c’est de sortir du lot et de mieux servir son audience. Parce qu’une marque forte, ce n’est pas une posture : c’est une vision limpide, une mission assumée, et une promesse tenue dans le temps. Mais ça demande du courage. Faire des choix. Dire non à certaines cibles. Prendre le risque d’un positionnement qui ne plaira pas à tout le monde. Résister à l’envie de ratisser large.
Ce qui rend Stand the F*ck Out vraiment précieux c’est sa dimension pratico-pratique. Ce n’est pas un énième plaidoyer théorique : c’est un guide de terrain. Avec des outils concrets, des exemples clairs et des méthodes qu’on peut appliquer tout de suite. Besoin de revoir son positionnement ? Sa page d’accueil ? Améliorer une campagne un peu creuse ? Tout est là : des exercices, des checklists, des guides simples pour challenger, ajuster, clarifier et ne plus faire comme tout le monde.
Stand the F*ck Out est aussi un miroir, qui force à réfléchir à sa propre pratique du marketing. Il force à se poser les vraies questions : est-ce qu’on est vraiment utile à notre audience, ou est-ce qu’on alimente, malgré nous, le bruit ambiant ?Il gratte là où ça fait mal, mais il redonne aussi une direction claire à celles et ceux qui veulent sortir de la masse. Pour être au service de son audience. Dans un monde saturé de contenus interchangeables, c’est une boussole précieuse.
3 conseils pour se différencier qu’on a déjà adopté
1. Être médiocre, ça revient à ne pas exister.
Louis est catégorique : dans un océan de contenus, “médiocre” = invisible. Et en B2B, le piège est partout. On veut rester pro, ne froisser personne, chercher le consensus. Résultat ? Des marques lisses, sans aspérités, interchangeables, qui ne disent rien.
Dans le livre, il partage un exemple imparable : LatinUs, une marque de shampoing pensée pour les femmes latinas. En démo ? Carton plein, les clients adhèrent immédiatement. Mais en ligne ? Taux de conversion 10x inférieur aux standards. Pourquoi ? Parce que sur le site, la marque joue la carte safe : “ingrédients naturels”, “vegan”, “packaging éco-responsable”. Du déjà-vu, en somme.
Le vrai problème, celui qui comptait pour leurs clientes ? Les frisottis quand il fait humide. Rien d’autre. La marque s’est perdue dans un discours générique plutôt que d’oser adresser le vrai problème. Une fois qu’ils ont communiqué sur la vraie plus-value de leur produit – le seul shampoing organique qui élimine les frisottis causés par l’humidité, pensé pour les Latinas aux longs cheveux frisés – tout a changé.
Un message simple, clair et assumé.
La cible se reconnaît immédiatement, s’arrête, écoute. Parce que l’impact ne vient pas de ce qu’on dit en plus. Il vient de ce qu’on ose dire vraiment.
Un autre exemple marquant et dans un environnement B2B : Louis a été contacté par un consultant en marketing qui travaille principalement des cabinets de conseil B2B de taille moyenne. Il sait exactement comment les aider à grandir. Mais malgré un positionnement solide et une vraie expertise, il a le sentiment que son message ne passe pas. Pourquoi ? Parce que ses prospects rejettent d’instinct le mot “marketing”. Pour eux, le marketing c’est un truc cosmétique, déconnecté de leurs enjeux business.
Plutôt que de s’acharner à les éduquer (et s’épuiser à expliquer pourquoi ils avaient tort), Florian a choisi d’adapter son langage. Il a remplacé “marketing” par “business development”. Un petit changement et tout s’est débloqué. Ses interlocuteurs se sont mis à écouter, à comprendre, à acheter. Une fois la relation lancée, il pouvait tranquillement glisser les vrais outils marketing dans son accompagnement. C’est ce que Louis Grenier appelle la méthode du cheval de Troie : on parle leur langue pour ouvrir la porte, puis on délivre ce dont ils ont vraiment besoin.
Moralité : parfois, ce n’est pas le fond qui coince. C’est le mot. Trouver la bonne accroche, c’est déjà sortir du lot.
Qu’est-ce que ça change au quotidien pour nous ?
On a passé nos contenus et nos campagnes au crible. Objectif : une vraie valeur ajoutée dès qu’on prend la parole, une posture forte, ou rien. Sinon, on réécrit.
Tous les outils de marketing automation proposent la même chose : des workflows. Pourtant, personne n’est 100% satisfait par les workflows, trop rigides, trop complexes, difficiles à modifier. On a décidé d’apporter une réponse de marque à cette problématique : la Campagne Intelligente Plezi. Une autre manière de faire du nurturing. Plus fluide. Plus respectueuse. Plus pertinente. Pour ne jamais envoyer deux fois le même contenu à la même personne, gérer la pression commerciale, et s’adapter automatiquement à chaque contact.
Comment on sait qu’on tient quelque chose qui fait vraiment la différence avec notre Campagne Intelligente ? Quand on voit nos concurrents sortir des fonctionnalités IA similaires avec le même nom (au pluriel, pour éviter que ce soit du plagiat…). Au lieu de se différencier, ils copient. C’est presque flatteur. Mais surtout révélateur : ils auraient tout à gagner à défendre une vraie vision, pas un simple objectif business.
Autre changement : on ne cherche plus à tout dire. Tout dire, c’est ne rien dire. C’est ratisser large et finir invisible. Plezi ne cherche plus à plaire à tout le monde. On s’adresse à ceux qui veulent faire du marketing automation autrement : plus humain, plus intelligent, plus performant.
Kit d’action pour les leads – Stand the F*ck Out
2. Construire son pouvoir polarisant
“Si personne ne te déteste, c’est que personne ne t’écoute.” Cette phrase revient souvent dans le livre. Louis pousse à cultiver un vrai pouvoir de polarisation : attirer les bons, repousser les autres. C’est ça, une marque forte. En B2B, cela semble contre-intuitif. L’instinct c’est d’ouvrir grand toutes les portes. Mais Stand the F*ck Out nous dit d’oser les refermer. D’assumer ce que l’on est et ce que l’on est pas. Parce qu’à force de vouloir parler à tout le monde, on finit par ne plus parler à personne.
Qu’est-ce que ça change au quotidien pour nous ?
On n’a plus peur de le dire : Plezi, ce n’est pas un outil magique.
Ce n’est pas pour ceux qui veulent tout automatiser sans stratégie. Pour avoir des résultats, il faut s’investir. Penser. Tester. Ajuster.
C’est comme ça qu’on attire les bons clients : des marketeurs exigeants, qui veulent passer plus de temps sur la stratégie et moins sur les tâches chronophages. On a affirmé notre message.
Pour être encore plus concret, le principal concurrent de Plezi, c’est Hubspot, le leader du marché. On est dans une situation où on se sent comme David contre Goliath. Mais on ose dire qu’il y a des choses qu’on fait beaucoup mieux qu’eux.
Pour commencer, l’accompagnement. Chez Plezi, chaque client a un responsable dédié. Pas un chatbot, pas un support impersonnel. Une vraie personne, qui aide nos clients à la prise en main de notre solution mais à développer leur stratégie marketing. Parce qu’on le sait : chaque stratégie marketing est unique donc notre accompagnement doit l’être aussi.
Mais surtout, la Campagne Intelligente, qu’on a été les premiers à lancer. La promesse est simple : envoyer le bon contenu, au bon moment, sans avoir besoin d’intervenir.
Vous ajoutez vos contenus dans Plezi au fil de l’eau et vos prospects les reçoivent automatiquement, en fonction de leurs intérêts et de leurs besoins. Beaucoup plus simple à mettre en place que n’importe quel workflow. On est convaincu que c’est la meilleure approche pour faire du nurturing. Cela permet à nos clients d’utiliser les workflows quand ils sont vraiment adaptés : pour le suivi post-événement ou réactiver des contacts, par exemple.
3. Identifier les “vrais” points de douleurs
Un des travers classiques en B2B, c’est de parler de manière trop générique : vague, abstrait, rempli de jargon. Louis Grenier insiste sur un point essentiel mais souvent négligé : utiliser les mots exacts de son audience. Ceux qu’elle emploie quand elle est en colère, frustrée, ou stressée. C’est là que se cachent les vraies douleurs. Pas celles qu’on imagine depuis un bureau, mais celles vécues sur le terrain. Il faut les nommer précisément pour créer de l’impact.
Qu’est-ce que ça change au quotidien pour nous ?
On a arrêté de rédiger nos messages seuls dans notre coin. On passe encore encore plus le temps d’échanger avec nos clients et à les écouter. On mène des interviews clients en profondeur, sans script, pour capter les vraies tournures, les vraies colères. Et on les réinjecte dans nos messages : emails, pages, campagnes. Résultat ? Plus d’authenticité et donc plus d’impact.
C’est comme cela qu’on s’est rendu compte d’un sujet clé : la plupart de nos clients ne cherchent pas seulement à générer plus de leads. Ils ont aussi une base de contacts à exploiter. Le vrai enjeu, c’est de capitaliser sur ces opportunités. Valoriser l’existant au lieu de courir uniquement après du neuf.
Avec la Campagne Intelligente, Plezi permet d’identifier les prospects chauds et de les faire remonter aux commerciaux au bon moment. Autrement dit, notre solution permet d’exploiter 100% d’une base de contacts, de la nettoyer, de l’améliorer et d’ajouter des données comportementales…
En conclusion : un manifeste B2B pour les marketeurs qui veulent oser
Stand the F** Out, c’est un véritable électrochoc. Louis Grenier ne donne pas une méthode miracle, mais une boussole. Il pousse à prendre des décisions, à faire des choix, à sortir du consensus mou. Au fond, c’est peut être ça le vrai travail d’un marketeur aujourd’hui : avoir le courage d’être différent.
Alors si vous aussi vous en avez marre de l’uniformité et que vous avez envie de sortir du lot, on vous recommande vraiment de lire Stand the F*ck Out, vous ne le regretterez pas !
Meilleur bouquin que j’ai pu lire depuis quelques années !