Rien à voir avec vos cours de géo du lycée. Dans cet article, on parle de GEO : Generative Engine Optimization. C’est le nouvel élément clé de votre stratégie SEO.
Cette nouvelle approche redéfinit les règles du référencement naturel : alors que le SEO positionne vos contenus sur les moteurs de recherche traditionnels (comme Google)… Le GEO positionne et optimise votre contenu généré sur les moteurs de réponse d’intelligence artificielle (ChatGPT, Claude, Copilot, Gemini, etc.).
Utile, à une époque où 39 % des Français utilisent les moteurs IA pour leurs recherches (IPSOS, 2025). Demain, ce sera deux ou trois fois plus. Alors, marketeurs… C’est maintenant, qu’il faut dire « GO » au « GEO » :
- Définition et contextualisation du GEO
- SEO, GEO, SGE… Quelles différences ?
- Enjeux et bénéfices du GEO pour votre stratégie marketing
- 5 étapes pour mettre en place une stratégie GEO efficace
- Outils GEO indispensables
- 3 prochains défis pour les marketeurs
- Exemples concrets et études de cas
- FAQ sur le Generative Engine Optimization
1. Définition et contextualisation
Qu’est-ce que le Generative Engine Optimization (GEO) ?
25 % du volume de recherche traditionnel sur Internet pourrait disparaître d’ici 2026, à cause des IA génératives (source : Gartner). Sacrée évolution : désormais, les internautes ne « Googlent » plus leurs questions, ils les « ChatGPTisent ». Autrement dit, les usagers se tournent vers l’IA et les moteurs génératifs (Gemini, Copilot, Perplexity…), pour obtenir des réponses plus directes, spécifiques, contextualisées.
C’est là que l’impact du GEO entre en jeu. Voilà la définition de cette approche émergente : Le Generative Engine Optimization est une discipline qui consiste à optimiser ses contenus pour les moteurs génératifs. Les stratégies GEO permettent aux marques et à leurs contenus d’être découverts, correctement cités et bien positionnés dans les résultats donnés par les intelligences artificielles.
On parle aussi de référencement génératif. De SEO par l’IA. De SEO 2.0. Bref : c’est une sacrée évolution. Et chez Plezi, voici notre parti pris : l’intégration du GEO est progressive plutôt que massive… Mais c’est aujourd’hui, qu’il faut connaître et intégrer à sa stratégie les bonnes pratiques d’optimisation.
2. SEO, GEO, SGE… Quelles différences ?
SEO vs GEO
Commençons par ce duel « GEO vs SEO« .
Exemple : je recherche des exemples d’outils de formulaires B2B.
En tapant cette requête sur Google, je fais fonctionner le SEO traditionnel. Je peux cliquer sur les liens suggérés, pour accéder à plus d’informations.
En tapant cette même requête sur chatGPT, je m’appuie sur le GEO. L’IA me résume directement les réponses dont j’ai besoin :
Le SEO est une méthode plus directive et statique, là où le GEO utilise une approche plus adaptative et générative.
Et la SGE, dans tout ça ?
Certaines réponses suggérées par Google sont (elles aussi) boostées à l’intelligence artificielle. C’est tout l’enjeu de la SGE (oui, encore un acronyme). La Search Generative Experience concerne l’intégration de l’intelligence artificielle directement dans les réponses des moteurs de recherche traditionnels. Cette grande avancée propulse les marketeurs vers une nécessité : comprendre ces rouages de l’IA, qui s’initie partout.
SEO | SGE | GEO | |
---|---|---|---|
Objectif | Être visible dans les résultats classiques de recherche | Générer une réponse IA directement dans Google | Être cité dans les réponses produites par les IA |
Format des résultats | Liste de liens organiques | Résumés IA + quelques liens | Réponse synthétique avec éventuelle citation |
Contenu favorisé | Pages optimisées SEO, longues traînes | Contenu clair, frais, bien structuré | FAQ, Q/R, listes, blocs facilement « copiables » par l’IA |
Intention utilisateur | Navigation, recherche d’info approfondie | Recherche rapide, résumé immédiat | Recherche ciblée avec forte intention d’action |
Avantage stratégique | Visibilité long terme sur Google | Opportunité de capter l’attention différemment | Trafic très qualifié + autorité renforcée |
Pour résumer la différence entre SEO, SGE ET GEO :
- SEO (Search Engine Optimization) : stratégie d’optimisation des contenus pour apparaître dans les résultats classiques des moteurs de recherche (SERP), en se basant sur des mots-clés, des backlinks et la structure du site.
- SGE (Search Generative Experience) : nom donné à l’interface de résultats génératifs de Google, qui utilise l’IA pour fournir des réponses synthétiques directement dans les résultats de recherche.
- GEO (Generative Engine Optimization) : nouvelle discipline qui consiste à optimiser vos contenus pour qu’ils soient utilisés comme source dans ces réponses générées par l’IA (comme celles de SGE, mais aussi ChatGPT, Perplexity, Gemini, etc.).
Chez Plezi, nous pensons que ces 3 approches n’ont rien d’une tendance. Ce sont des leviers essentiels aux marketeurs qui veulent garder une longueur d’avance sur leurs concurrents.
3. GEO : pourquoi c’est important ? Quels bénéfices ?
Les habitudes de recherche d’information en ligne évoluent. Avec l’IA, les utilisateurs cherchent des réponses directes, contextuelles et conversationnelles à leurs questions. Et ce, sans avoir à cliquer sur une multitude de liens. Pour les entreprises, place à une nouvelle réalité : adapter le contenu aux nouveaux canaux d’accès, pour ne pas disparaître des radars.
C’est là que le Generative Engine Optimization entre en jeu. Si vous refusez d’améliorer votre stratégie de contenu, pour l’adapter aux IA… Vous passerez à côté de ces bénéfices :
- Visibilité : être mentionné dans une réponse d’IA, c’est apparaître là où les utilisateurs cliquent et interagissent le plus. Grâce au Generative Engine Optimization, vous pouvez apparaître dans un plus large choix de requêtes (surtout celles conversationnelles, complexes, qui sont des questions). C’est un gain de visibilité pour votre entreprise.
- Engagement : selon Search Engine Land, les résultats génératifs augmentent le taux d’engagement de 15 à 30 % par rapport aux résultats classiques. Plus les utilisateurs sont engagés, plus les chances de conversion sont élevées…
- Trafic qualifié accru : la précision des réponses fournies par l’IA aide les marques à générer du trafic qualifié, surtout si la réponse à l’intention est qualitative. On parle d’optimisation de l’expérience de recherche, ou Search Experience Optimization (SXO).
- Avantage concurrentiel stratégique : dans un contexte où les SERPs deviennent de plus en plus instables, et où les coûts d’acquisition via la publicité (SEA) explosent, réussir à générer un trafic organique qualifié grâce aux IA est un levier précieux.
- Autorité : si votre site web ou contenu est cité par une IA générative, c’est qu’il est perçu comme fiable, pertinent, utile. Un vrai coup de boost, pour l’autorité de votre marque !
- Meilleure expérience utilisateur : les contenus suggérés aux internautes sont plus pertinents, personnalisés, adaptés aux requêtes. Le lecteur gagne ainsi du temps, ce qui améliore son expérience en ligne.
Une analyse récente menée par Search Engine Land montre que la qualité, la clarté et l’autorité d’un contenu jouent un rôle clé dans sa capacité à être cité par ces IA. Pour les marques B2B, cela signifie qu’en produisant des contenus bien structurés, utiles et crédibles, elles ont l’opportunité d’améliorer leur stratégie digitale et de visibilité SEO classique… Mais aussi d’accroître leurs chances d’apparaître dans les réponses générées par l’IA !
Voici les principales sources sur lesquelles ChatGPT, Gemini, Perplexity et AI Overviews (la SGE de Google) s’appuient pour formuler leurs réponses :
Source : D’où viennent les sources des IA génératives ?
Selon Yumens, 75% des entreprises auront intégré le GEO dans leur stratégie SEO d’ici 2025. C’est donc maintenant qu’il faut se poser la question : par où commencer, pour bien comprendre les enjeux du GEO… Et passer à l’action ?
4. 5 étapes pour mettre en place une stratégie GEO
Étape 1 : Comprendre le fonctionnement des moteurs génératifs
Contrairement aux moteurs classiques, qui proposent une liste de liens, les moteurs génératifs comme Google SGE, Bing Chat ou Gemini (ex-Bard) produisent des réponses synthétiques, souvent enrichies, rédigées en langage naturel.
Ces systèmes fonctionnent à partir de modèles de langage alimentés par des contenus web : articles, FAQ, pages solutions, documents techniques… Mais ce ne sont pas toujours les liens les plus « SEO-friendly » qui sont suggérés par l’IA : un moteur génératif d’IA ne fournit pas une liste de sites de plus au moins optimisés. Il fournit une réponse directe à la question de l’utilisateur, en s’appuyant sur plusieurs sources.
C’est là toute la différence entre le SEO et le GEO : en SEO, on fait de l’optimisation pour les moteurs de recherche, pour qu’un contenu soit classé en top position dans une liste de résultats. En GEO, on priorise des techniques d’optimisation du contenu pour que l’IA le sélectionne, et le cite dans sa réponse.
Quelques bonnes pratiques pour démarrer :
- Définissez vos objectifs : pourquoi vouloir investir le chantier GEO ?
- Évaluez vos contenus : quels sont vos contenus existants (Phase Évaluation ou Achat) qui apportent le plus de valeur et qui sont adaptés à une stratégie GEO ?
- Choisissez des outils GEO : assurez-vous de disposer d’outils d’IA nécessaires pour mettre en œuvre le GEO. Retrouvez nos recommandations un peu plus bas.
Étape 2 : Optimiser son contenu pour les questions fréquentes
Les IA ne parcourent pas votre site comme Pierre, Paul, Jacques. Bref, ce ne sont pas des internautes lambdas : elles extraient, synthétisent et reformulent. Pour apparaître dans leurs réponses, il faut donc leur faciliter le travail.
Tout commence par une compréhension fine des intentions de recherche de l’utilisateur. Derrière chaque requête d’utilisateur, il y a une question. Votre mission : cartographier ces questions autour de vos thématiques clés. Appuyez-vous sur les données de recherche internes à votre site Internet, les FAQ de vos concurrents, des outils comme SEMrush ou Answer the Public, et les retours de vos équipes commerciales ou service client.
Puis, une fois ces questions en main, structurez vos contenus au format question/réponse. Les moteurs génératifs raffolent des contenus clairs, directement réutilisables sous forme de réponse.
Quelques bonnes pratiques à suivre :
- Créez des FAQ dynamiques, intégrées à vos articles ou vos guides.
- Rédigez des réponses concises mais informatives (3 à 6 lignes) qui peuvent être reprises telles quelles.
- Utilisez des titres explicites (ex. : “Quelle est la différence entre GEO et SEO?”, « Comment mesurer l’efficacité du GEO ? », « Quelle est l’influence du GEO sur le marketing digital ? »)
- Structurez vos contenus avec des sous-titres, des listes à puces, des tableaux comparatifs, des balises de schéma, pour faciliter l’indexation pour les moteurs génératifs.
- Adoptez un langage naturel et pédagogique, car les IA privilégient la clarté à la complexité.
L’idée ? Faire en sorte que votre contenu soit « copié-collé » (ou plutôt « reformulé ») facilement par une IA dans une réponse générée, sur chatGPT, Perplexity, Gemini…
Étape 3 : Structurer et enrichir son contenu pour l’IA
Pensez votre contenu non plus comme une page entière, mais comme une collection de blocs prêts à être cités. C’est cette granularité qui augmente vos chances d’apparaître dans les réponses génératives.
Puis, pour continuer d’enrichir votre contenu pour l’IA, voici d’autres bonnes pratiques :
- Intégrez des citations : appuyez vos propos avec des données vérifiables, des chiffres sourcés ou des références à des études. Vous gagnerez ainsi en crédibilité (et l’IA adore).
- Restez impartial : les IA privilégient les contenus factuels, équilibrés, sans ton commercial ou biaisé. L’objectivité est un critère de confiance.
- Exemples concrets et études de cas
- Donnez des exemples concrets : illustrez vos propos avec des cas clients, des analogies ou des exemples terrain. Toujours utile, pour mieux contextualiser vos propos… Et permettre à l’IA de les réutiliser plus facilement.
- Personnaliser le maillage des contenus : le GEO peut identifier automatiquement les pages les plus pertinentes pour insérer des liens internes de manière stratégique, en fonction du comportement et des préférences des utilisateurs. Exemple : si un internaute est déjà venu sur une de vos pages, lui présenter un call-to-action spécifique.
Plus votre contenu sera structuré (avec des titres clairs, des listes, FAQ, etc.) et enrichi (citations, exemples, discours factuel), plus vous serez une source de référence pour les moteurs génératifs.
Étape 4 : Travailler la crédibilité et l’autorité du contenu
Avec l’émergence des moteurs génératifs, l’autorité ne repose plus uniquement sur les backlinks. Les IA s’appuient désormais sur un ensemble plus large de signaux pour identifier les sources fiables.
Au moment de travailler la crédibilité et l’autorité de votre contenu, voici nos conseils Plezi :
- Citez des sources, encore et toujours : selon une étude menée par Semji (8 000 citations analysées), les contenus explicitement associés à une source identifiable sont plus souvent repris par l’IA. Exactement comme on l’a fait dans ce paragraphe en citant Semji.
- Mentionnez votre nom de marque : les IA repèrent les expressions clés associées à une entreprise sur le web. Même sans lien, une simple mention bien contextualisée (dans un podcast, un article, une vidéo…) peut faire la différence. Exemple, pour nous : ne pas hésiter à dire Plezi dans nos articles. Plezi Plezi Plezi.
- Regroupez vos contenus autour de “clusters” : c’est-à-dire, autour de thématiques liées à votre expertise ou domaine d’activité. La notion de Content Cluster est un critère essentiel en SEO, qui le devient aussi en GEO.
Le poids du lien diminue. En parallèle, les relations presse et les mentions qualitatives prennent le relais, pour améliorer votre crédibilité et autorité dans cette nouvelle discipline qu’est le GEO. Résultat ? Il est temps de repenser vos investissements SEO : testez de nouveaux formats, renforcez vos prises de parole en ligne, et réservez un budget “test & learn” pour suivre l’évolution rapide des moteurs génératifs.
Étape 5 : Surveiller et ajuster en continu
Comme toute stratégie digitale, le GEO nécessite un pilotage régulier. Voici nos recommandations :
- Mesurez les performances en temps réel : suivez la fréquence et le contexte des citations de vos pages par les IA, pour identifier les contenus qui performant (ou non). Analysez également l’impact du GEO sur le taux de clic (CTR), l’engagement, le trafic généré et le taux de conversion.
- Mettez à jour vos contenus : la fraîcheur du contenu compte. Les moteurs génératifs semblent privilégier les informations récentes, perçues comme plus fiables. Pas de secret : une mise à jour régulière est essentielle, pour être capable de remonter dans les moteurs IA ! Vous pouvez utiliser l’analyse prédictive des IA, pour utiliser certaines données dans vos ressources, avant qu’elles ne deviennent obsolètes.
- Écoutez vos utilisateurs : ils ont de précieux feedbacks à vous faire, pour ajuster et personnaliser davantage les contenus proposés par GEO. La voix des internautes mérite toujours la plus grande attention, pour adapter toute stratégie marketing !
Vous connaissez maintenant les étapes de mise en place du Generative Engine Optimization. Résumons les erreurs et bonnes pratiques, pour votre stratégie GEO :
❌ Erreurs | ✅ Bonnes pratiques |
---|---|
Contenu non structuré | Pensez en blocs autonomes : FAQ, listes, paragraphes courts. |
Sur-optimisation SEO « old school » | Priorisez la clarté et la lisibilité sur la densité de mots-clés. |
Contenus trop génériques | Ciblez des intentions précises, en format Q/R si possible. |
Contenus non mis à jour | Actualisez régulièrement vos pages stratégiques. |
Stratégie centrée uniquement sur le site web | Travaillez vos citations externes : presse, podcasts, forums… |
Suivi uniquement via la Search Console | Combinez avec Mention, BuzzSumo, GA4 ou Plezi pour une vue complète. |
5. Quels outils utiliser pour le GEO ?
C’est simple : l’idéal est de combiner des outils d’analyse, de test et de suivi pour comprendre comment votre contenu est perçu (et utilisé) par les IA.
- Analyse sémantique : Semji, Surfer SEO, AlsoAsked ou AnswerThePublic permettent d’optimiser la structure de vos contenus, de mieux répondre aux intentions des utilisateurs et d’identifier les blocs à fort potentiel de citation.
- Test des IA génératives : utilisez un VPN (NordVPN ou ProtonVPN) pour simuler différentes localisations géographiques et tester les résultats selon les pays dans Google SGE, ChatGPT, Perplixity, etc.
- Suivi des performances GEO : Google Search Console pour suivre le trafic organique, Mention ou Buzzsumo pour repérer les citations de vos contenus dans les réponses IA, Google Analytics ou Plezi pour analyser les sessions arrivées via de nouveaux canaux IA…
6. GEO : les 3 prochains défis des marketeurs
Réinventer le SEA
Le SEA, aka. la mise en avant d’annonces payantes dans les résultats de recherche, perd en lisibilité dans les interfaces génératives. Les IA privilégient des réponses directes, fluides, contextualisées. Ce qui laisse peu de place aux annonces SEA, telles que nous les connaissons.
Mais attention : parler de fin serait prématuré. Comme le SEO, le SEA ne va pas disparaître, il va devoir se transformer. On peut imaginer un futur proche où les annonces ne s’affichent plus en haut de page mais sont intégrées aux réponses IA, sous forme de contenus sponsorisés, pertinents, et clairement identifiés comme tels.
C’est le terrain de la publicité native (native advertising), où la frontière entre contenu utile et message promotionnel devient plus fine… Mais aussi plus risquée et moins éthique, puisque l’algorithme est censé rester neutre.
Toutefois, restons optimistes : il existe un monde où le GEO pourrait améliorer la performance des annonces SEA. L’IA au cœur de la machine pourrait rendre les campagnes plus pertinentes et personnalisées, en fonction du contexte et du comportement utilisateur. Affaire à suivre.
Sauver le CRO
Avec l’essor du GEO, la Conversion Rate Optimization (CRO) entre en zone de turbulence. Il s’agit du pourcentage de visiteurs d’un site web qui se convertissent en clients ou accomplissent une action souhaitée.
Si les IA génératives délivrent des réponses complètes sans que l’utilisateur n’ait besoin de cliquer, le trafic vers les sites diminue – et avec lui, les opportunités de conversion. Le défi n’est plus seulement d’optimiser une page, mais de réussir à y amener l’utilisateur.
Quelques idées à tester pour relever le défi :
- Travaillez les pages de phase d’évaluation : comparateurs, études de cas, avis d’experts… Ce sont ces formats que les IA privilégient et qui drainent encore du trafic qualifié.
- Proposez des lead magnets en lien direct avec la requête : modèles, calculatrices, checklists. L’idée est de créer des « points de bascule » efficaces.
- Identifiez vos contenus cités par les IA génératives et placez-y des CTA stratégiques.
Préserver la confiance des utilisateurs
À l’avenir, vos contenus seront davantage lus à travers une synthèse faite par une IA, plutôt que sur votre site web. Et les moteurs génératifs ne sont pas infaillibles : ils peuvent mal interpréter vos propos, sortir des phrases de leur contexte ou faire des approximations nuisibles à votre crédibilité.
D’où l’intérêt de veiller à la cohérence éditoriale à travers vos ressources, d’avoir une structure claire, des sources vérifiables… Et un regard humain capable de dompter la machine.
Chez Plezi, nous croyons que l’IA doit rester pilotée par l’humain, pour maximiser ses bénéfices et limiter les sorties de route. C’est un des prochains challenges de votre équipe marketing ou des freelances en rédaction qui vous accompagnent : devenir « IA-friendly » tout en préservant la confiance des lecteurs finaux.
7. Place au SEO 2.0 : exemples et cas concrets
Le New York Times
Ce média américain est précurseur en matière de GEO. Son challenge : adapter sa production éditoriale à l’ère des moteurs génératifs, tout en préservant sa patte journalistique.
La démarche du New York Times s’appuie sur :
- L’utilisation de l’IA comme assistant de travail, dès le début du processus éditorial. Suggestions d’angles d’articles, aide à la préparation d’enquêtes, hiérarchisation de données… L’idée est de gagner du temps sur les tâches chronophages.
- Un balisage sémantique avancé pour structurer les contenus (titres hiérarchisés, métadonnées, blocs bien délimités) pour faciliter l’analyse des articles par les IA.
- Une rédaction claire et orientée “intentions”, avec des contenus adaptés aux formats Q/R et aux résumés générés, pour être repris dans les réponses de l’IA.
Ce qu’on aime dans cette stratégie : voir que l’IA est considérée pour assister, plutôt que pour remplacer les rédacteurs et journalistes.
PLEZI & l’IA : parlons-en.
Aujourd’hui, Plezi, c’est près de 1000 articles de blog à optimiser pour gagner en efficacité sans sacrifier la qualité. À l’ère du GEO, nous intégrons l’IA à différents niveaux dans notre stratégie de contenu, pour maximiser notre référencement :
- Rédaction de blocs FAQ : à partir des questions les plus posées qui remontent dans les SERP, avec chatGPT.
- Maillage interne automatisé : on demande à ChatGPT d’intégrer naturellement des liens vers des thématiques dans nos articles déjà rédigés.
- Création de visuels : chatGPT puis Canva nous aident à synthétiser des articles en mini-infographies.
- Réécriture de certaines introductions : grâce à des consignes prédéfinies (ton engageant, chiffre clé, lien vers la page mère), l’IA nous aide à retravailler les accroches de la page mère.
- Optimisation de titres SEO et meta-descriptions : après avoir constaté des taux de clic anormalement faibles sur certaines pages, on a mis en place un processus semi-automatisé. D’abord, en connectant chatGPT à Google Sheets via N8N. Pour chaque URL, GPT analyse le H1, le contenu et identifie le mot-clé principal, puis rédige un titre SEO-friendly et une meta description engageante. L’intégration dans WordPress reste ensuite manuelle, mais une partie du travail est automatisée.
- Amélioration de nos signaux d’autorité externes : puisque l’idée est d’être présents sur les plateformes prises en compte par l’IA (médias traditionnels, comparateurs, forums…), nous développons l’influence marketing et notre présence en social media. Par exemple, Plezi s’associe à des micro-influenceurs, pour étendre notre visibilité sur des canaux qui font autorité, comme LinkedIn.
Chez Plezi, nous pensons que le GEO est complémentaire au SEO. Ce n’est pas son remplaçant, mais son allié. Et ces deux stratégies vont gagner en importance dans les stratégies de marketing digital à long terme. Alors, notre mission commune est d’intégrer le GEO progressivement, au cœur de nos stratégies d’optimisation et de référencement. Mais jamais au détriment de l’Humain :
”La force de l'IA, c’est d’exécuter. Sa limite, c’est l’intention. Pour nous, la pertinence dépend de la clarté de la stratégie qu’on confie à ces outils. C’est pourquoi nous prônons une IA encadrée, utilisée avec discernement. L'IA, le GEO : oui, mais jamais au détriment d'un pilotage par des humains, pour offrir des contenus agréables à lire… Toujours par des humains.
Dylan MangiolaBrand & Content Manager chez Plezi
FAQ – Tout comprendre sur le Generative Engine Optimization (GEO)
Quelles sont les différences entre le SEO et le GEO ?
Le SEO (Search Engine Optimization) vise à optimiser la visibilité d’un site dans les résultats traditionnels des moteurs de recherche (SERP). Le GEO (Generative Engine Optimization) se concentre sur l’optimisation des contenus pour qu’ils soient compris, utilisés et cités dans les réponses des IA génératives (comme ChatGPT, Google SGE ou Perplexity). Le SEO s’appuie sur des critères techniques et des backlinks, tandis que le GEO mise davantage sur la structuration sémantique et la pertinence contextuelle.
Quels types de contenus sont cités par les IA génératives ?
Tout dépend du moteur utilisé. Par exemple, Google SGE (Overview) cite plus facilement des sources que d’autres IA. Globalement, les IA privilégient les contenus de phase d’Évaluation du parcours client : pages comparatives, pages solutions, contenus d’expertise qui répondent à des questions complexes ou détaillées.
Comment mesurer l’efficacité d’une stratégie GEO ?
Le succès d’une stratégie GEO peut être mesuré via plusieurs indicateurs de performance : le nombre de citations de votre contenu dans les réponses d’IA, le trafic généré depuis ces moteurs génératifs, la conversion en leads qualifiés. Des outils comme Google Search Console, Mention, Google Analytics ou Plezi peuvent vous aider à suivre ces performances.
Le GEO est-il le remplaçant du SEO ?
Pas encore. Mais la montée en puissance du GEO est une menace sérieuse pour les modèles économiques classiques de Google et Bing, basés sur la SERP et les publicités. C’est pour cette raison qu’ils ont intégré l’IA générative tout en conservant le fonctionnement traditionnel. Pour rester visible, il est donc essentiel de combiner SEO et GEO dans une stratégie hybride.
Conclusion : et maintenant, on fait quoi ?
Soyons honnêtes : si vous attendiez un signal pour vous lancer dans le Generative Engine Optimization (GEO), le voilà. Même avec peu de moyens et une petite équipe marketing B2B, vous pouvez déjà poser les bonnes bases. Pas besoin d’une usine à gaz, juste de méthode et d’un peu de curiosité.
Commencez simple : connectez un VPN (si votre site est multilingue), explorez vos requêtes sur Google SGE, ChatGPT ou Perplexity, et observez. Vos contenus apparaissent-ils ? Sont-ils cités ? Sont-ils dignes d’être repris dans une réponse générative ? Si la réponse est “non” ou “bof”, il est temps d’optimiser, de structurer, d’ajuster au fil de l’eau. Et de reprendre la main sur votre visibilité, avant que l’IA ne décide à votre place.
Poursuivez votre lecture en découvrant quelle IA est faite pour votre stratégie marketing.