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On n’a pas deux fois l’occasion de faire bonne impression”, voilà une expression qui  s’applique parfaitement aux e-mails envoyés par les entreprises, car – on le sait – ils sont noyés dans la masse.
L’avalanche de sollicitations que l’on reçoit nous pousse à être sans pitié : si le peu qui s’affiche dans la boîte de réception ne donne pas envie d’en savoir plus, l’email finit bien souvent dans la corbeille sans même qu’on l’ait ouvert.

Avoir passé une heure sur la rédaction d’un super email et avoir un taux d’ouverture de 5%, ça fait mal (et on l’a tous vécu!).

Heureusement, il existe deux moyens de se démarquer des autres e-mails et donner envie d’ouvrir le nôtre : l’objet d’email et, bien sûr, le pré-header. Ce dernier est souvent peu voire carrément pas utilisé, c’est pourtant l’élément qui peut faire toute la différence ! 

Alors, comment exploiter au mieux le pré-header dans nos e-mails et faire décoller nos taux d’ouverture ? On vous dit tout. 

CTA permettant de télécharger le guide du lead nurturing

1. Qu’est-ce qu’un pré-header ? 

Constitué de quelques caractères seulement en début d’email ou de newsletter, le pré-header propose au destinataire un bref aperçu de ce à quoi il peut s’attendre, s’il décide de lire le contenu à suivre.

En 40-50 caractères, on dispose d’un espace nous permettant d’écrire quelque chose de significatif et de convaincant, tout en veillant à ce qu’il soit affiché en entier sur la plupart des appareils.

Le pré-header est le texte en gris, qui apparaît immédiatement après l’objet. À propos, attention à bien les distinguer ! En fonction de l’appareil (desktop, smartphone, tablette) et du service de messagerie utilisé par le destinataire, il peut apparaître à côté ou en dessous de la ligne d’objet.

Comme vous pouvez le constater, votre pré-header est la première chose que les lecteurs remarquent après l’objet du mail. Il est donc important de les séduire rapidement grâce à ce petit bout de texte.

En effet, l’utilisation d’un texte de pré-header dans vos campagnes d’email marketing peut fournir à vos lecteurs plus de contexte quant au sujet de votre email et les encourager à ouvrir et à agir sur vos campagnes. Ce message peut avoir un impact significatif sur une campagne d’email marketing !

Au vu de son impact sur la lecture de vos mails, il est important de garder un œil dessus et – si nécessaire – de l’optimiser. Un bon indicateur pour savoir si votre message est optimal, c’est le taux d’ouverture. 

  • S’il est élevé, ça veut sans doute dire que votre texte était pertinent et attirant: vos contacts ont apprécié cet aperçu de l’e-mail et ont été suffisamment intrigués pour continuer !
  • S’il est faible, il peut être utile de le réexaminer (ou réexaminer l’objet) pour essayer de comprendre pourquoi il n’a pas incité vos contacts à ouvrir votre email.

2. Pourquoi le pré header est-il si important ?

Tout comme on consacre de l’énergie à l’élaboration d’une bonne ligne d’objet, il serait dommage de négliger son binôme ! Il faut y voir une occasion de fournir un contexte supplémentaire aux destinataires de notre email. C’est donc une chance de leur donner envie d’ouvrir notre email qu’il ne faut pas laisser passer !

“24% des destinataires d’un email lisent le pré-header d’un email avant de décider de l’ouvrir ou non.”

(Sources : Litmus et Fluent)

Eh oui, les abonnés utilisent tout autant le pré-header comme un outil de présélection. Le combo objet/pré-header est décisif, puisqu’il résume à lui seul notre e-mail. Notre base de contacts se fie à ces deux éléments pour décider d’ouvrir ou non notre email, or, s’il n’est pas ouvert, impossible de tirer quoi que ce soit des internautes ! Vous pouvez faire une croix sur l’action de conversion souhaitée (téléchargement de contenu, inscription à un webinar, etc…).

De plus, n’oubliez jamais que la forme de ce petit texte fait partie de votre identité de marque ! Finalement, qu’ils ouvrent ou non votre e-mail, les contacts voient votre objet. Votre entreprise est donc bien présente dans la boîte de réception de votre prospect ou client. Le ton que vous employez, les mots qui vous ressemblent… autant d’éléments qui continuent de créer un lien avec vos abonnés ! Si cela est vrai pour les lignes d’objet, ça l’est aussi pour le texte de l’en-tête ! 

3. Comment modifier son pré-header ? 

Le fournisseur de services de messagerie (Gmail, Outlook, etc.) ou l’outil d’emailing se chargera de le faire si l’expéditeur ne s’en occupe pas.

Par défaut, cette ligne de texte sera tirée du premier texte trouvé dans la campagne d’emailing marketing. L’ajout d’un pré-header à vos e-mails est un processus simple comme bonjour dans la plupart des ESP et solutions emailing.

Dans Plezi, vous pouvez l’ajouter facilement à tous vos e-mails, aussi bien pour les campagnes promotionnelles que pour les messages faisant partie de scénarios automatisés (workflows).

Il n’y a pas plus simple. Un champ de saisie du message se trouve à la toute première étape des paramètres de la campagne. Remplissez-le avec votre phrase d’accroche et voyez ce que cela donne dans l’aperçu de la boîte de réception :

Personnalisation du pre-header d'un email dans l'éditeur Plezi

4. Comment optimiser son pré-header ? 

Les règles à respecter 

8 secondes. C’est la capacité d’attention humaine en 2022, selon le 20 minutes. 8 secondes, moins que le record du monde du 100m… 

En conséquence, en tant qu’expéditeur, il y a quelques règles à respecter pour être sûr que notre combinaison objet/pré-header soit lisible et ait donc une longueur conforme :  

  • En moyenne, un bon pré-header compte entre 40 et 50 caractères pour desktop, et entre 85 et 100 caractères pour mobile. S’il est trop long, les internautes risquent de se désintéresser et de passer à côté.
  • Autre risque s’il est trop long : en théorie un pré-header entre 40 et 140 caractères s’afficherait entièrement, mais sa longueur varie d’un fournisseur de messagerie à l’autre !
  • Il faut également veiller à ce que l’objet du mail ne soit pas trop long : il risquerait de cacher le pré-header. 

Le mieux reste encore de tester son email pour vérifier que l’objet et le pré-header apparaissent bien comme on le souhaite.

Nos 8 conseils pour un pré-header qui donne envie d’ouvrir 

Il existe de nombreuses manières d’utiliser d’écrire un message attirant pour faire cliquer vos contacts sur votre email ! Nous avons rassemblé 8 bonnes pratiques pour écrire de bons pré-headers : 

Appeler à l’action : utiliser des verbes d’action comme « découvrez », « ouvrez-vite » peut être efficace dans un pré-header pour inciter à ouvrir votre email ! A condition de trouver un équilibre avec le reste de la phrase pour que le résultat ne ressemble pas à un email « pub »  ;

Personnaliser : la personnalisation, c’est l’un de nos enjeux principaux en tant que marketeurs B2B. Même si notre email est envoyé à des milliers de personnes, il faut que chacune d’elle se sente concernée par l’email. L’objet et le pré-header sont l’occasion de personnaliser notre discours, par exemple en y intégrant le prénom ou un autre champ variable ! ;

Compléter l’objet : ce peut être sympa de créer un lien pour que les deux se répondent (exemple : pourquoi ne pas attiser la curiosité des lecteurs dans l’objet et en dire plus dans le pré-header ?) ;

Jouer la carte de l’humour – selon votre ton, encore une fois : vous pouvez avoir envie de casser le côté souvent sérieux des mails professionnels, et l’humour peut vous y aider (exemple : “le meilleur email de votre boîte de réception”) ;

Faire du teasing de l’email : il n’y a rien de mieux que de piquer la curiosité d’un abonné, créer le mystère autour de votre message – ça fait toujours son petit effet !
Ci-dessous, un exemple d’email envoyé par Alexandra Martel, spécialiste du copywriting et auteure du blog « les mots pour vendre ». Elle a choisi d’écrire un objet intriguant « Le texte le plus payant que j’ai jamais écrit« . Son pré-header quant à lui, complète l’objet avec des termes forts « […] qui a changé ma vie » et mystérieux. De plus, elle a certainement testé son email pour vérifier que le pré-header était visible entièrement, et ne pas gâcher tout l’impact de la phrase. Le résultat est très intriguant et donne immédiatement envie d’ouvrir l’email pour en savoir plus !

exemple d'un pré-header qui donne un aperçu du contenu de l'emaill

Attention aux spam words : il serait dommage que vous ayez passé tout ce temps à travailler votre email pour qu’il finisse dans le courrier indésirable ! Avant d’envoyer votre email, prenez connaissance des spam words actuels et vérifiez que votre objet et votre pré-header n’en contiennent aucun.

Changer régulièrement le pré-header : si vous envoyez des emails marketing récurrents, une newsletter par exemple, n’oubliez pas de changer le pré-header pour ne pas lasser votre audience. C’est aussi l’occasion de lister les sujets abordés dans chaque newsletter, et donc de donner envie d’ouvrir.
La newsletter « staked marketer » par exemple, modifie son pré-header à chaque newsletter pour annoncer les sujets abordés :

exemple du pré-header de la newsketter "stacked marketer"

Bien sûr, il n’y a pas de méthode miracle pour écrire LE pré-header parfait. On ne peut que vous conseiller de faire des tests et de comparer les taux d’ouverture pour voir ce qui fonctionne ou pas !

Voilà, vous pouvez maintenant utiliser les meilleures pratiques et les informations contenues dans cet article pour optimiser le pré-header de votre prochaine campagne emailing marketing ! Grâce à ces étapes, vous pourrez obtenir de meilleurs taux d’ouverture et un engagement plus élevé. N’hésitez pas à nous partager vos bonnes pratiques et conseils pour booster vos ouvertures ! Vous envoyez une newsletter à vos prospects ? Découvrez tous nos conseils pour l’optimiser dans notre webinar dédié : 

Adeline Lemercier

Adeline Lemercier

Adeline est Responsable Marketing chez Plezi. Riche de son expérience de 4 ans chez Sage au sein du service marketing acquisition, son rôle est de développer la stratégie d'inbound marketing chez Plezi.