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Imaginez : un visiteur parcourt votre site web une première fois, sans convertir. Il s’en va. Si seulement vous pouviez sortir une baguette magique, pour lui jeter un sort et l’attirer à nouveau…

La bonne nouvelle, c’est qu’en B2B, pas besoin de sorcellerie. Une stratégie bien plus efficace existe : le retargeting marketing. Le retargeting permet de recibler les visiteurs de votre site, en leur envoyant de la publicité ciblée. Résultats ? Vous améliorez le taux de conversion “visiteur à lead” sur votre site web. Vous donnez une seconde chance à la conversion, même après la première impression. Et vous accompagnez vos prospects dans leur réflexion d’achat, pour les transformer plus rapidement en MQL, et même en client !CTA pour télécharger le guide de la génération de leads B2B

Dans cet article, découvrez le fonctionnement du retargeting, les étapes pour se lancer et des exemples de campagnes performantes pour augmenter votre génération de leads. Suivez le guide !

  1. Qu’est-ce que le retargeting ?
  2. Pourquoi faire du retargeting ?
  3. Comment fonctionne le retargeting ?
  4. Retargeting : 5 étapes pour se lancer
  5. Exemples de campagnes
  6. Les bonnes pratiques à suivre pour performer

Définition : qu’est-ce que le retargeting ?

Définition du retargeting

Le retargeting (ou reciblage publicitaire) est une technique de marketing digitale. Elle consiste à cibler les personnes ayant déjà visité un site web ou interagi avec une marque, en leur affichant des annonces publicitaires spécifiques.

Chez Plezi, nous utilisons régulièrement ce principe de reciblage. Si un visiteur parcourt les différentes pages de notre site web puis s’en va, nous savons que la relation n’est pas rompue pour autant. En visitant un autre site Internet, ce même visiteur pourra se souvenir de nous, grâce à une publicité ciblée apparaissant. Et ainsi revenir sur notre site Internet.

L’objectif principal est de rappeler aux visiteurs précédents l’existence de la marque et de les encourager à effectuer une action souhaitée. Comme le téléchargement d’un livre blanc, une demande de démo ou une inscription, voire un achat. Le tout, en leur montrant des publicités pertinentes basées sur leur comportement antérieur sur le site.

Pour faire du reciblage publicitaire, on récolte le comportement des internautes à l’aide d’un pixel de tracking (quelques lignes de code) inséré dans les pages du site web. Quelques secondes pour l’implémenter, pour une pluie d’opportunités : ces données sont ensuite transmises à des régies publicitaires. Elles se chargent de mettre en avant vos annonces, sur les sites que fréquentent vos prospects.

Par exemple ici, notre bannière proposant un modèle de brief est affichée dans la barre latérale de ce contenu :

Modèle de brief

Retargeting ou Remarketing : quelle différence ?

Retargeting, remarketing… Deux mots différents, pour désigner la même stratégie.

Oui, car il n’y a aucune différence ! Le remarketing est la syntaxe utilisée par Google Ads (ex Google Adwords) sur le réseau « Adsense » pour se différencier. Mais il s’agit de la même technique.

L’exemple le plus connu en retargeting est celui de la paire de chaussures. Vous savez, cette paire consultée sur un site e-commerce, et qui vous suit depuis des semaines. Partout, trop souvent. Surtout quand on l’a DÉJÀ achetée !

Eh bien ça, c’est une très mauvaise pratique de reciblage. Le type de pratique qui décourage certains marketeurs B2B à se lancer. Voyons ensemble comment (et pourquoi) mettre en place une bonne stratégie de retargeting.

Pourquoi faire du retargeting ?

Le retargeting est une méthode en or pour repêcher les potentiels clients indécis, occupés ou distraits. Le point positif ? Vous ne partez pas de zéro pour les convaincre. Ces internautes ont déjà démontré un intérêt pour votre marque.

Alors, en leur proposant des annonces publicitaires ciblées, vous renforcez votre notoriété, mais aussi la conversion puis la fidélisation. On vous explique ?

Améliorer sa notoriété

Le retargeting est un véritable levier de notoriété. L’affichage de bannières permet d’améliorer l’image de marque et la réassurance : un internaute aura beaucoup plus confiance en vous, s’il se familiarise avec votre entreprise à différents endroits ou moments !

Le logo, l’identité visuelle et les messages de l’entreprise s’impriment petit à petit. Et c’est un réel avantage en B2B, lorsque l’on connaît la durée d’un cycle de vente (qui peut atteindre plusieurs mois). Grâce à un ciblage pertinent, l’audience aura plus de facilité à se souvenir du nom de notre entreprise.

Chez Plezi, nous avons remarqué une augmentation de 13% de la requête « Plezi » dans Google lorsque nous faisons du reciblage. Votre site devient alors plus connu (et reconnu) aux yeux des internautes susceptibles de revenir par eux-mêmes sur votre site web. Résultats ? Une nette amélioration du référencement naturel !

Convertir plus de leads

Le reciblage est un atout indispensable dans une stratégie d’inbound marketing B2B. Un site « normal » convertit environ 2% de ses visiteurs en B2B. Saviez-vous que le retarketing peut multiplier ce chiffre par 2 ?

Au lieu de convertir uniquement les utilisateurs par les boutons et bannières situés sur votre site, cette méthode donne la chance de convertir plus tard. Sur d’autres sites. Avec des contenus divers, en présentant des contenus premium, ou directement vos produits et services.

Le retargeting peut être utilisé de deux manières en inbound marketing :

  • Améliorer l’acquisition en essayant de capter les contacts des personnes n’ayant pas laissé leurs coordonnées.
  • S’inscrire dans une logique de lead nurturing en complément des emails : l’objectif est de faire monter le score des leads ayant déjà laissé leurs coordonnées afin de les faire consommer d’autres contenus et accélérer leur transmission aux commerciaux. Certaines personnes sont plus réactives face à l’affichage d’une bannière que suite à la réception d’une campagne email… Et c’est OK. Comme dans toute stratégie, s’adapter pour accompagner au mieux les prospects est la clé. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier (surtout en nurturing !).

Fidéliser ses clients

Enfin, le reciblage publicitaire n’est pas qu’un allié de conquête, pour acquérir de nouveaux clients. Il aide aussi à cibler des clients existants, notamment pour vendre des produits complémentaires et maintenir la relation.

Enfin, n’oubliez pas qu’être visible sur les différents sites et applications fréquentés par les clients aura tendance à les rassurer. Notamment lorsqu’on propose un logiciel de marketing automation… 😉

Comment fonctionne le retargeting ?

La mécanique du retargeting

Après la théorie, place à la pratique. Derrière ce mot barbare se cache une mécanique… Souvent complexe. Allez, on fait simple :

  1. Lorsqu’une personne visite une page de site web, il reçoit sur son navigateur web un cookie de navigation qui va permettre de stocker des informations. Cela se fait en plaçant un script / code de tracking dans les pages du site.
  2. Ces données de navigation sont recueillies par des régies publicitaires : leur métier consiste à obtenir le maximum d’espaces publicitaires sur différents sites web. Bien souvent ces emplacements sont situés dans les barres latérales, les en-têtes, pieds de page, voire dans les textes de certains sites. Cela englobe aussi les emplacements dans les applications mobiles.
  3. Ces régies publicitaires vont donc afficher nos bannières personnalisées au visiteur en question sur une multitude d’autres sites et applications.
  4. Cela permet de faire revenir ces internautes une deuxième (troisième, quatrième,…) fois sur notre site web.

Retargeting statique et retargeting dynamique : quelle différence ?

Les techniques de reciblage sont divisées en deux catégories : le retargeting statique et le retargeting dynamique.

D’un côté, le remarketing statique permet de diffuser des publicités génériques, concernant votre entreprise ou vos contenus. Par exemple, vous venez de publier un livre blanc B2B ? Une annonce statique pourra être diffusée sur le côté d’un site partenaire. Vous commercialisez un logiciel SaaS ? Un encart publicitaire statique pourra être positionné sur un article de blog comparatif.

Le retargeting statique est conseillé pour faire la promotion d’une offre spécifique, pour rassurer les internautes ou travailler son image de marque.

De l’autre côté, le remarketing dynamique permet de créer des annonces personnalisées, grâce à des technologies plus sophistiquées. Comme le machine learning, qui analyse les comportements des internautes et personnalise les annonces en fonction de leurs préférences, ou de leur positionnement dans le parcours d’achat.

Ce type de re-ciblage est plus complexe et technique à mettre en place, mais c’est un scénario idéal pour booster les ventes.

Quelles plateformes utiliser en retargeting ?

Le retargeting en bannières display

Le reciblage display désigne les bannières affichées sur de nombreux sites et blogs ayant décidé de monétiser des encarts publicitaires. Ces bannières peuvent avoir des formats différents, voire être animées, et leurs emplacements sont ensuite gérés par des régies publicitaires types Adroll.

Adroll possède un réseau de sites très large et qualitatif. Il permet de démarrer simplement en publicité et d’avoir une segmentation très fine. Mais attention ! Il est assez compliqué de comprendre ses rapports et sa tarification.

Le retargeting sur Google Ads

Parmi ses différents services, Google Ads permet aussi de faire du remarketing, avec le réseau Adsense. On bénéficie ainsi de toute la puissance du réseau le plus utilisé au monde, qui a bien rattrapé Adroll ces dernières années.

En effet, la FEVAD informait en 2020 que le taux moyen de transformation en France était de 3 %. Adwords permet de toucher les 97 % restants, en offrant une stratégie performante, afin d’agir à chaque étape du tunnel de conversion.

Avec Google, vous aurez accès à tout un dispositif composé de différents formats : format display, annonces textuelles, Search Remarketing (pour proposer des annonces par le biais de liens sponsorisés SEA), re-ciblage vidéo (pour les internautes entrés en contact avec votre chaîne YouTube)…

Le retargeting via Google Ads offre de nombreuses opportunités : le ROI (retour sur investissement) est séduisant, et les CPAs (coût par acquisition) compétitifs. Parfait pour gérer son enveloppe publicitaire, tout en exploitant les outils de reciblage du moteur de recherche le plus utilisé au monde !

Le retargeting sur les réseaux sociaux

LinkedIn Ads

LinkedIn est LE réseau social B2B par excellence. Grâce aux campagnes LinkedIn Ads, vous pouvez diffuser des contenus sponsorisés sur la plateforme, mais également des bannières ou l’envoi d’emails en se basant sur une audience de retargeting. Cette option nécessitera l’installation de l’Insight Tag pour retrouver chaque internaute sur LinkedIn.

Selon LinkedIn, 828,1 millions de personnes peuvent être atteintes par des publicités sur le réseau. En glissement trimestriel, la portée des annonces a augmenté de 2,3 % (soit 18 millions). Même si ce canal peut être assez cher, il génère des leads de qualité. Un bon canal à exploiter !

Facebook Ads et Instagram Ads

Facebook Ads peut vite être décourageant comme réseau social pour un marketeur B2B : complexité des audiences et difficultés pour générer des leads de qualité peuvent s’avérer un frein. Et c’est le même constat pour Instagram Ads. Cependant, la majorité de la population possède un Facebook ou un Instagram, contrairement à Twitter…

Si vous souhaitez vous lancer sur Instagram et Facebook pour faire de la publicité, nous vous conseillons d’utiliser l’outil Business Manager. Il permet de gérer l’ensemble de vos publicités Facebook et Instagram.

Chez Plezi, nous avons fait le choix d’utiliser uniquement les publicités Facebook en retargeting. Les résultats sont plutôt concluants, même en tournant « au ralenti » : 10 à 20€ (seulement) dépensés par semaine qui génèrent environ 3 à 4 leads.

Twitter Ads

Twitter Ads est perçu par beaucoup de marketeurs B2B comme une plateforme non qualitative… Et pourtant ! Bien que le ciblage soit plutôt « large » sur des campagnes payantes, le retargeting peut s’avérer redoutable pour insérer des tweets sponsorisés.

Par exemple, saviez-vous que les tweets sponsorisés peuvent multiplier par 10 l’engagement de vos publications ?

Le retargeting par email

Les professionnels du retargeting vous le diront : l’e-mailing est LE canal ancestral, en matière de reciblage publicitaire. Même si cette pratique existe depuis de longues années, elle reste encore largement utilisée. C’est notamment le cas en B2C, et plus spécifiquement dans le secteur du Retail (vous savez, les fameuses campagnes de paniers abandonnés ?).

En B2B, il s’agit aussi d’un des canaux les plus performants (et les plus rentables, face au coût des campagnes publicitaires gérées par les régies !). Si vous souhaitez miser sur ce canal, deux options s’offrent à vous :

  1. L’email retargeting géré par un tiers, avec des données externes : cette pratique nécessite l’association d’une IP avec une adresse email. La question du consentement se pose alors, pour ce type de sollicitation non conforme au RGPD.
  2. L’email retargeting géré par l’entreprise, avec ses propres données (on parle de données first party) : les données collectées sont celles des visiteurs, qui ont donné leur autorisation lors du remplissage d’un formulaire opt-in (par exemple en s’inscrivant à votre newsletter).

Bien plus RGPD-friendly, cette deuxième méthode vous permet d’être en totale conformité avec la loi, tout en étant autonome, sans dépendre d’une régie. C’est ce que propose Plezi : depuis notre solution de marketing automation, les données comportementales et démographiques de vos prospects vous permettent d’envoyer des e-mails ultra-personnalisés. Que demander de plus ?

 

Comment choisir la bonne plateforme ?

Les plateformes sont nombreuses : alors, comment choisir la meilleure ? Pour faire votre choix, 4 critères sont à prendre en compte :

  • Votre budget : quelle est l’enveloppe dédiée au reciblage publicitaire ? Pensez-y, au moment de définir votre prochain budget marketing !
  • Vos objectifs : visibilité, conversion, fidélisation… À vous de prioriser, de fixer les bons KPIs.
  • Les habitudes de vos utilisateurs : quels canaux utilisent-ils ? Sont-ils présents sur Facebook, LinkedIn ou ailleurs ? Quels sites utilisent-ils pour faire leur veille ? En analysant les préférences et le parcours de vos clients, vous aurez de nombreuses données utiles pour choisir votre solution de reciblage publicitaire.
  • L’A/B testing : c’est LA clé pour acquérir de nouveaux clients et optimiser en continu. Certains canaux sont peut-être plus intéressants que d’autres… Mais pour le savoir, il faut tester, mesurer, puis choisir ou recommencer.

Combien coûte le retargeting ?

Parce qu’on parle de “publicité”, on imagine que le retargeting coûte une fortune. Et qu’en choisissant cette méthodologie, c’est tout le budget marketing qu’il faudra sacrifier. Rassurez-vous : ce n’est pas le cas.

Le retargeting ne coûte pas si cher que ce que l’on pense. Même si la notion de “coût bas” est relative, selon les entreprises. Alors, pour faire vos calculs, concentrez-vous sur le panier moyen de vos acheteurs et votre ROI estimé.

Par exemple, si votre entreprise B2B génère un panier moyen de 500 € par client, avec un coût d’acquisition à 50 €, votre ratio est de 1 / 10.
À l’inverse, si votre panier moyen est de 100 € pour un coût d’acquisition de 50 €, le ratio chute à 1 / 2.

Pour calculer votre enveloppe budgétaire, il est généralement admis que le ratio doit être égal ou supérieur à 1 / 3. Et si votre budget est limité, choisissez 1 ou 2 canaux maximum selon :

La capacité à atteindre son coeur de cible / la pression concurrentielle sur ces canaux (et donc indirectement les coûts par type de campagne : impressions, clics, conversions)

Enfin, notez que selon les canaux, des budgets minimums sont imposés :

  • Sur LinkedIn Ads : 10 € par jour.
  • Sur Google Ads, Facebook Ads et Instagram Ads : pas de minimum. Mais il est recommandé de fixer une enveloppe quotidienne entre 10 et 50 € maximum, pour obtenir un retour sur investissement intéressant.

Retargeting : 5 étapes pour se lancer

Prêts à mettre en place vos campagnes ? Avant de vous lancer en suivant les 5 étapes suivantes, nous vous recommandons d’avoir :

  • 1 000 visiteurs par mois
  • Des pages merci et des objectifs définis
  • 100€ par mois minimum (tout dépendra ensuite du taux de clic de vos publicités et du coût par clic ou par impression du réseau choisi)
  • Un contenu à promouvoir : livre blanc, webinar, cas client, témoignage, ou tout simplement une démo ou de la documentation produit.
  • Une landing page

Étape par étape, cela donne :

Définir sa cible

Première étape indispensable : connaître sa cible. Sans la définition de la cible, impossible de choisir vos canaux. Ou de créer vos audiences. Ni même de définir les contenus à mettre en avant.

La cible est l’élément le plus important de la campagne, pour adresser le bon message à la bonne personne. Pour cibler les profils les plus intéressants, commencez par qualifier vos contacts, c’est-à-dire juger leur niveau de maturité.

Une stratégie de scoring peut vous aider !

Définir ses objectifs

Comment prouver le ROI (retour sur investissement) de ses actions, sans objectifs définis ?

Avant de débuter vos campagnes de reciblage, c’est une étape indispensable : fixez les objectifs à atteindre. Faire revenir des visiteurs juste pour le plaisir n’a aucun sens, il faut donc décider et mesurer un objectif, comme :

Améliorer la notoriété

On analysera comme indicateurs l’acquisition de trafic ainsi que la variation des recherches sur nos requêtes de nom de marque. La conversion n’est pas prioritaire, c’est l’image de marque que l’on cherche à booster.

Générer plus de leads

Il nous faut définir nos conversions, par exemple avec l’ajout de « pages merci ». Il s’agit de pages vers lesquelles seront renvoyés les visiteurs laissant leurs coordonnées dans un formulaire. Cette technique est facilement automatisable via un logiciel de marketing automation.

Le suivi par page merci plutôt que par script fait également gagner un temps précieux lors de la mise en place de campagnes payantes sur les différentes plateformes citées précédemment.

Ici, on préférera promouvoir des contenus premium, c’est-à-dire qui nécessitent de laisser ses coordonnées afin d’y accéder, voire des pages de demande de démo ou de contact pour accélérer le passage à l’achat, selon la maturité de l’audience ciblée.

Améliorer le lead nurturing

L’objectif est de faire mûrir des prospects ayant déjà laissé leurs coordonnées. En utilisant un logiciel comme Plezi, on peut envoyer des emails de nurturing. Mais on peut aussi le coupler au retargeting en envoyant des publications sponsorisées sur les réseaux sociaux et ainsi maximiser les points de contact.

L’avantage, c’est qu’on peut envoyer les leads vers des contenus en libre accès mais possédant un score… On s’explique :

Par exemple, un prospect a téléchargé un livre blanc et a reçu 15 points. Il clique depuis une publicité Facebook sur un article présentant « les avantages d’un logiciel de marketing automation en marketing digital », il reçoit 5 points supplémentaires. Le prospect est ainsi automatiquement envoyé dans le CRM, ce qui va déclencher un appel du commercial qui lui demandera où il en est de sa stratégie d’inbound.

Définir son budget

Il n’est pas nécessaire d’avoir de gros moyens pour se lancer en reciblage publicitaire, c’est d’ailleurs son principal avantage : plutôt que d’enchérir sur des mots clés avec un CPC (Coût Par Clic) hors de prix, nous ciblons des personnes en particulier.

Il est donc tout à fait possible de se lancer avec 100 à 300€ par mois. La vraie limite n’est pas le budget mais l’audience minimum du retargeting qui doit être de 1000 visiteurs par mois pour la plupart des plateformes comme Google Adwords ou Adroll.

En sachant cela, vous avez plusieurs options. Vous êtes assez avancé et vous avez les moyens financiers à disposition ? Définissez une enveloppe globale, puis répartissez-la en fonction de votre funnel :

  • 40% pour les visiteurs qui n’ont pas converti pour générer des leads
  • 40 % pour accompagner vos leads dans le funnel (on vous donne un exemple de campagne juste après ! )
  • 20% pour de la notoriété

Si vous débutez et/ou que vous avez peu de moyens, en revanche, focalisez votre investissement sur un seul objectif.

Choisir ses canaux et contenus les plus pertinents

La cible ? OK. Les objectifs de reciblage ? OK. Le budget ? OK. Maintenant, place au choix des canaux, contenus et plateformes à utiliser.

Premièrement, nous avons le choix entre deux grands types de plateformes :

  • Les plateformes avec bannières : Google Ads et Adroll
  • Les plateformes sociales : LinkedIn, Twitter et Facebook

La création des bannières sera l’élément qui va décider notre choix prioritaire. 7 formats différents de bannières existent :

  • 160 x 600 pixels
  • 300 x 250 pixels
  • 300 x 600 pixels
  • 320 x 50 pixels
  • 728 x 90 pixels
  • 970 x 250 pixels
  • 1200 x 630 pixels

Pour lancer une campagne publicitaire sur les réseaux sociaux, seul le dernier format (1200 x 630px) est nécessaire. Sur Google Ads et Adroll, il est conseillé d’utiliser les 6 premiers formats. Un argument de choix lorsqu’on se lance !

Notre conseil ? Créer des publicités en 1200 x 630px pour le contenu à pousser en ligne, et plusieurs messages clés pour créer des publications différentes.

Voici par exemple la déclinaison d’une bannière (et donc d’un contenu) avec plusieurs accroches dans Twitter Ads pour notre calculateur de ROI du lead nurturing : cela permet de tester les accroches, et ainsi se focaliser sur celle ayant les meilleurs résultats… Pour ensuite créer les autres bannières dans les 6 autres formats.

Il est possible pour ces plateformes d’y aller graduellement en commençant par exemple par LinkedIn, puis Twitter, puis Facebook (en fonction de son marché et de ses personas).

Chaque plateforme nécessitera l’ajout d’un code de tracking sur l’intégralité des pages web. C’est pour cette raison que nous avons intégré Google Tag Manager dans l’outil Plezi : on peut ainsi ajouter simplement le code de tracking sur toutes nos pages en quelques minutes.

Google Ads est également un excellent moyen de se lancer simplement en retargeting : dès lors que Google Analytics est installé sur son site, il suffit de le relier à Google Ads comme audience, puis de lancer des campagnes.

Petit plus : il est possible de générer des annonces « responsive » qui s’adapteront à tous les formats. Simple, pratique, efficace !

 

Suivre les résultats, analyser et améliorer ses campagnes

Vous commencez à obtenir vos premiers résultats ? Félicitations. C’est maintenant l’heure de l’analyse. Ne laissez pas vos annonces de reciblage sans suivi !

Pour mieux comprendre vos résultats, vous pouvez vous appuyer sur certains benchmarks. Par exemple, vous avez utilisé Google Ads ? Dans le secteur du B2B, on considère que le taux de clic moyen est de 2,41 % pour le Search et de 0,46 % pour les bannières Display.

Vous n’êtes pas dans les clous ? Pas de panique. Regardez en premier lieu l’atteinte de vos objectifs fixés, et utilisez les outils statistiques pour comprendre le parcours de votre audience. Vous devrez surveiller avec attention votre tableau de bord pour mesurer vos résultats, et définir si nécessaire des ajustements ou des A/B tests supplémentaires.

Plus concrètement, nous vous invitons à suivre certains KPIs précis, en fonction de vos objectifs initiaux :

  • Vous avez un objectif de notoriété ? Mesurez le nombre d’impressions, CPM (coût pour 1000 impressions), taux d’engagement, etc.
  • Vous avez un objectif de génération de leads ? Analysez le nombre et taux de clics, taux de conversion, Coût par leads, etc.

Exemples de campagnes de retargeting

Le retargeting des visiteurs de votre site

Pour qui ? Pour les marketeurs qui débutent.

Objectif : faire revenir les visiteurs qui n’ont pas été convertis sur votre site, lors de leur premier passage.

Stratégie : pousser à la conversion grâce à un de vos “tops contenus”. Par exemple chez Plezi, nous avons ce guide “ Marketing automation B2B : plan d’action pour générer vos premiers résultats en 1 mois”

Cible : les internautes qui sont venus sur le site web ces 3 derniers mois.

Plateforme : Facebook ou Linkedin en fonction de la cible.

Budget : 200 euros / mois

Le retargeting qui accompagne vos prospects tout au long de son parcours

Pour qui ? Pour les marketeurs avancés.

Objectif : faire avancer les leads dans le parcours d’achat.

Stratégie : créer 3 campagnes, une pour chaque étape du cycle de vente (Découverte – Évaluation – Achat).

Pour chaque campagne :

  • Faire remonter les leads de votre outil de marketing dans des audiences personnalisées.
  • Choisir et partager du contenu adapté à chaque phase : plus vos leads avancent dans le cycle de vente, plus vous pouvez parler de votre produit et les réassurer ! Attention aux discours trop commerciaux dès la phase Découverte.

Cible : vos leads en base, tout simplement.

Plateforme : En fonction du parcours de vos leads. Un exemple ? S’ils sont en phase Découverte, privilégiez Facebook. Pour les prospects en Évaluation ou Achat, choisissez LinkedIn.

Budget : Entre 600 et 1000 euros / mois


Les bonnes pratiques du retargeting

Une fois lancées, les campagnes pourront être agrémentées de nouveaux contenus et dupliquées sur les différents canaux. Vous n’aurez plus qu’à augmenter en conséquence l’enveloppe budgétaire et peaufiner le ciblage. Voici quelques bonnes pratiques avant de passer à l’action :

  • Varier les contenus et les annonces : créer un groupe d’annonce par contenu, pour rendre la tâche plus facile. Puis pour le choix des contenus, soyez stratégiques. Chaque contenu doit être sélectionné en fonction de vos campagnes, de ses objectifs et du ciblage ! Par exemple, chez Plezi, nos webinars sont de bons contenus de nurturing. Alors que pour d’autres entreprises, ce sont des contenus de génération de leads. Faites des tests pour en avoir le cœur net.
  • Créer des groupes de contenus : puis, segmentez les annonces en fonction des pages consultées sur le site. Vous adopterez ainsi la même tactique que dans un logiciel de marketing automation.
  • Exclure les bonnes personnes : comme celles ayant déjà vu ou téléchargé le contenu. Non, vous n’êtes pas un spammeur, et vous ne voulez pas être considéré comme tel. Ou les personnes qui ne sont pas dans la cible ou dans votre zone de commercialisation. Non, cibler un étudiant vivant au Pérou n’est pas toujours une bonne idée.
  • Surveiller le coût d’acquisition de clients potentiels : chez Plezi, nous essayons de rester sous les 10€ / prospect.
  • Soigner les annonces : définissez des accroches pertinentes et pensez à rafraîchir vos publications tous les 2-3 mois. L’objectif est d’être reconnu par les prospects. Pour y arriver, soignez bien le ton et les visuels des annonces. Utilisez aussi vos couleurs et votre logo, pour que l’on se souvienne de vous. N’hésitez pas à utiliser un ton fun, des accroches différentes pour vous démarquer de vos concurrents.

Le retargeting est un élément clé d’une bonne stratégie digitale. Surtout en BtoB, où les cycles de ventes sont longs et nécessitent une véritable stratégie marketing multicanale. Avec ce guide, vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire : lancez-vous en remarketing, et créez vos premières campagnes de reciblage !CTA permettant de télécharger le calculateur de ROI du lead nurturing

Benoît Collet

Benoît Collet

Growth Marketeur chez Plezi, il est toujours à la recherche de nouvelles tactiques d'acquisitions et de nouveaux outils.