Le Club Utilisateur Plezi : c’est reparti ! Suite au succès des 2 premiers clubs, nos voisins d’Opcalia ont eu la gentillesse d’accueillir 15 nouveaux clients pour une 3ème édition prometteuse. Le club portait sur un nouveau sujet ‘pilier’ de toute stratégie d’inbound marketing : la création de contenus malins !
Parmi les idées reçues : “la création de contenu nécessite de grands moyens, beaucoup de temps et parfois de solliciter les experts métiers, souvent très occupés”.
L’objectif de ce club était de ne pas tomber dans le “côté sombre de cette réflexion” et de permettre aux marketers présents d’échanger leurs astuces pour les surmonter avec brio. Une veille efficace et partagée, des idées de formats malins et originaux… les conseils étaient aussi riches que variés !
Découvrez l’outil Hack My Personas
1/ Les enjeux de la production de contenus
1.1. Les challenges internes
En faisant un rapide tour de table des challenges que rencontraient les membres, nous en avons déduit que les facteurs ‘organisationnels’ ou internes étaient un frein à la création de contenu. Quelques exemples :
Le temps et le choix d’internaliser ou non la production : Il s’agit soit d’un problème de temps, soit de compétences. Dans tous les cas, les participants rencontrent tous des problématiques d’organisation de la production.
L’existant : alors que certains possèdent “des problèmes de riches” avec trop de contenus et comme problématique la priorisation, d’autres font face au phénomène de la page blanche.
La pression des demandes en interne : il est très difficile pour les marketeurs de prioriser les contenus, notamment lorsque les demandes émanent de toute l’entreprise. Encore plus dur : rester organisé et garder un temps d’avance sur la production de contenus parmi toutes les autres tâches du marketing.
1.2. Mais au fait, qu’est-ce qu’un contenu efficace ?
Un contenu efficace est un contenu qui répond aux objectifs fixés, comme l’indiquait Fanny :
“Mes KPIs varient en fonction des objectifs que je me suis fixé. Si l’objectif est la notoriété : le nombre de vues ou de repartage sera important. Si l’objectif est l’acquisition : le nombre de téléchargements, et la proportion de ceux qui ont donné suite”.
1.3. Trouver un sens à tout cela (le “fil conducteur”)
Parmi les membres présents, on pouvait identifier deux groupes :
Ceux avec beaucoup de contenus et de moyens à disposition, mais manquant de vision ou de réel rapport sur investissement
“Nous ne manquons pas de contenus, au contraire, nous en produisons énormément. La démarche inbound que nous mettons en place nous permet de faire le tri dans tout cela, de structurer et de comprendre comment nous pouvons utiliser ces contenus”
Ceux avec peu de contenu et de ressources pour les produire et devant concentrer leur énergie sur seuls un ou deux contenus efficaces pour générer des leads rapidement
“J’ai plein d’idées de contenus, mais étant seule au pôle marketing, j’ai peu de temps à consacrer à la production de contenus (…) j’ai besoin d’organiser ma méthode pour mieux prioriser et valoriser ce travail”
Le point commun entre ces deux situations ? Le besoin d’avoir “un fil conducteur” tout au long du processus de création – et il est mieux que cela n’arrive pas en “en cours de route” ou “une fois le contenu créé”. C’est pour cela que nous nous sommes naturellement concentrés sur la toute première étape essentielle à la création : le travail des personas et la veille.
2/ Trouver des problématiques pertinentes
2.1. S’adresser aux bonnes personnes (les personas)
A la question “Par quoi commencer avant de se lancer la production de contenu?”, nombreux ont été ceux qui parlaient de l’importance de bien connaître leurs personas :
“Nous avons commencé par faire des typologies de client en fonction de leur besoin, puis nous avons ensuite élaboré des personas que nous enrichissons au fur et à mesure que nous collectons des données”
“Nous avons établi les personas en amont et avons décidé de nous concentrer sur un seul d’entre eux. Par la suite, nous avons identifié plusieurs problématiques qui correspondent à nos offres. Nous rédigeons problématique par problématique un ou plusieurs contenus pour chaque phase d’achat.”
“Nous avons créé un persona pour chaque secteur (retail, real estate, collectivités locales etc.). L’objectif étant d’évaluer leur niveau de maturité concernant notre activité et de les faire avancer dans la customer journey”
Pour créer vos personas, pensez à utiliser notre kit, et les compléter avec l’outil “Hack My Personas”.
Une problématique réside tout de même : passer du persona au contenu. C’est alors qu’intervient la mise en place de la veille marketing !
2.2. Faire une veille efficace
Souvent oubliée, la veille marketing représente pourtant LA BASE de toute stratégie de contenu ! Comment faire un “contenu malin” si l’on ne sait pas ce qui est déjà fait, les codes du marché ou encore les types de contenus qui marchent ?
Pour cela il existe de nombreux outils, mais cela sera l’occasion d’un article complet prochainement. En attendant, voici la slide qui répertorie le kit d’allumage d’une veille sociale et d’une veille marketing générale :
La vraie question de la veille consiste à être organisé et ne pas y perdre son temps :
“Ce qui est important, c’est de se connaître pour mettre la veille à un moment ou on est moins productif. Par exemple, tous les matins avec un bon café !”
“Je fais de la a veille pour ma culture personnelle, idéalement tous les lundis.”
Dans certains cas, vous pouvez même profiter de la veille que font vos clients ! Franco a ainsi mis en place un outil de réseau social d’entreprise qui permet de partager sa veille : il se concentre alors sur ce rôle de modérateur qui permet de filtrer les contenus avant qu’ils soient publié sur le groupe.
“On se retrouve avec toute cette liste de contenu : est-ce qu’il y a une méthode pour arriver à organiser l’info, s’en souvenir et l’utiliser de manière intelligente ? Autrement dit, une fois qu’on a l’info, qu’est-ce qu’on en fait ?”
Pour cela il faut en effet sauvegarder cette veille. Quel que soit l’outil, l’idée est de l’organiser par mots-clés et de noter ce pour quoi on la garde pour mieux la retrouver. Petit à petit, on se créé notre propre bibliothèque multimédia.
La veille est la première brique pour être créatif. Il n’y a pas de recette miracle, mais à force de “consommer” des contenus et d’être organisé, les idées de contenus créatifs viendront.
2.3. Explorer de nouveaux formats & tons
Maintenant que l’on est alimenté en contenu, on se lance alors dans la création de contenus. Plusieurs kits peuvent aider à passer à l’action :
- Le kit complet du planning éditorial afin d’organiser la production.
- Le modèle de brief pour être sûr de réussir la rédaction.
La question portait sur les types de contenus. Les débats ont amené comme conclusion qu’il n’existe pas de typologie idéal : l’objectif est de varier et d’adapter en fonction de différents critères, comme le tunnel d’acquisition.
Pour le détail de nos discussions sur les typologies de contenus, on vous prépare un super contenu résumant chacun des types… Alors patience et abonnez-vous à notre newsletter, le bouton est dans le menu en haut à droite.
Le club Plezi s’est terminé sur un débat sur le ton à adopter. Plutôt la peur ou la joie ? Plutôt faire culpabiliser ou flatter ? Il n’y a pas de recette magique une fois de plus, l’essentiel est que cela colle à nos valeurs, et que nos contenus touchent l’émotionnel de nos lecteurs.
Une chose est sûre, c’est qu’il faut savoir s’organiser sans être trop scolaire pour débrider sa créativité, et se lancer !
Le #ClubPlezi continue…. RDV pour la 4ème édition à la rentrée, lors de laquelle les utilisateurs Plezi débattront d’une toute autre problématique marketing !